Parce qu’elles conservent et transmettent l’écrit, les archives et les bibliothèques sont liées, depuis l’Antiquité, par des relations profondes. Quand s’établissent-elles ? Pour quelles raisons organise-t-on l’accumulation de la documentation écrite ? Ce cycle de séminaires, organisé par Annie Dufour et Donatella Nebbiai (IRHT), se propose de répondre à ces questions en traitant, sur une longue période, de la formation, de la composition et de l’usage des archives et des bibliothèques des mondes occidental et oriental. Au centre de notre problématique se trouvent évidemment aussi bien les hommes qui ont tissé ces relations (autorités civiles et religieuses, scribes et notaires, bibliothécaires et archivistes, savants) que les livres manuscrits qui en témoignent (polyptyques, cartulaires, statuts, recueils de chroniques et encyclopédies).
(15 juin 2000) La discussion s’engage en partant du constat que la richesse des réunions n’a pas épuisé la matière. En premier lieu le cadre chronologique étudié aurait dû être élargi bien au-delà du XIIIe siècle
(15 juin 2000) Sonia Fellous (IRHT) − « Représentation d’archives et de bibliothèques dans les manuscrits hébreux » Qu’enseigne l’iconographie des manuscrits hébreux sur la conservation d’archives et les bibliothèques en monde juif ?
(18 mai 2000) Mireille Chazan (Université de Metz) − La méthode critique chez les auteurs de chroniques universelles Les historiens du Moyen Âge répètent que la qualité fondamentale d’un récit historique, c’est la vérité.
(20 avril 2000) Françoise Fery-Hue − L’encyclopédie médiévale : un livre à part dans les bibliothèques ? Les productions à vocation encyclopédique de l’Occident médiéval ne sont pas des œuvres d’érudition magistrale, mais des textes de vulgarisation
(16 mars 2000) Elisabeth Lalou − Les tablettes de cire et la mémoire Les tablettes de cire qui étaient universellement utilisées dans l’Occident médiéval ont souvent été citées par les écrivains comme une images de la mémoire humaine. Pourtant ce support n’était pas destiné au Moyen Âge à conserver...
(24 février 2000) Laurent Morelle − La « mise en livre » des documents, le cartulariste, son vivier, ses lecteurs Dans cette intervention liminaire, on voudrait passer en revue quelques questions qui s’imposent au chercheur quand il explore un « cartulaire ».
(13 janvier 2000) La séance a commencé par une brève introduction qui a rappelé l’articulation du thème retenu « Scriptoria, chancelleries, notaires du XIIe au XVe siècles » avec l’ensemble du cycle thématique.
(9 décembre 1999) Quelle est l’articulation entre terminologie et usages : la terminologie reflète-t-elle les institutions et leur fonctionnement
